Indubitablement-moi

Bric-à-brac de mes pensées

Mercredi 1er décembre 2010 à 21:30


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Mercredi 20 octobre 2010 à 22:07

http://indubitablement-moi.cowblog.fr/images/RIMG0933.jpg

Après plusieurs mois, voire quelques années, je remets le nez dans mon ancien blog (sur Skyblog =O infamie, honte et déshonneur ! Pardonnez-moi, j'étais jeune et stupide) et je redécouvre mes humeurs de jeunette, mon insouciance, mon affection exagérée pour mes amis, pour mon petit copain du moment, les musiques que j'écoutais bref : je me rends compte à quel point j'ai changé en trois ans et plus. Mais une citation m'a marqué (oui parce que sur mon ancien blog je lançais des expressions à tord la rigot) :

" On ne reconnait pas le bonheur quand il est là, mais au bruit qu'il fait quand il s'en va ... "

Ah... oui, ce n'est point faux. Je n'étais peut être pas si conne dans ce temps là finalement. M'enfin passons, laissons le passé là où il est, certains souvenirs plus ou moins récents font encore bien souffrir et ressasser le passé ne fait que remuer le couteau dans la plaie.

J'ai retrouvé aussi un article de rebelle que j'étais :


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... Un peu pomée en ce moment je dois dire ...

Mais je suis comme je suis

Ne me regardez ni de haut ni de bas, vous ne me connaissez pas ...
Contentez vous de fermer votre gueule et de sourire =)

Sinon j'ai qu'un truc à vous dire : Je vous emmerde !!
_____________________________________________


Oui, je m'autocritique. Mais qu'est ce que j'ai pu être débile...
N'empêche que ça ne fait même pas 10 minutes que je suis connectée et j'ai déjà 6 messages dans ma boîte mail du genre :

"cc toi ça va?ça te dis de faire connaissance?biz"

"coucou miss sa va bien ? tu fai koi de bo ici sur sky? moi jsui pour me changer le sidées, istoire de koi ! ... tres jouli t foto bizz a bientot"

"Coucou,comment vas tu? Ca te dis que l'on fasse plus ample connaissance?"

"Coucou Mlle , ca va bien mlle ? moi c'est Francky , tu veux bien faire connaissance ? dial !"

"cc ca va"

"coucou tu va bien jaime beaucoup la fillequetu es et jeserais raviiii de faire ta conaissance donc hesite pas a venir jsuis dispo hihihi lol *****"


Bien sur toujours avec tact, toujours bien formulé et sans aucune faute de copie pour montrer qu'ils sont intelligents, bref... vive Skyrock et les clowns qui traînent là dessus. Pourtant je ne suis pas associable einh, loin de là, je ne suis pas contre faire des connaissances sur internet mais voilà... ça n'attire pas. Pourtant les photos que j'avais mises sont correctes, en plus j'avais encore ma tête de gamine avec ma frange et mon look rock, mais non, malgré que ça ne soit pas du tout leur style, ça les "charme" tout de même... comprends pas.
Alala, mon dieu mais où va le monde?!

Si si, j'insiste.

Mercredi 20 octobre 2010 à 18:33

http://indubitablement-moi.cowblog.fr/images/Pix17.jpg

Ce soir, chez moi, toute seule comme d'habitude depuis bientôt deux mois.
Je m'emmerde il faut bien se l'avouer. Alors je vais raconter ma petite vie d'étudiante.

Une semaine on ne peut plus légère grâce (à cause?) de la grève, aucun travail en perspective (eh oui, ça bosse dur en BTS) pour ces deux jours restants.
Sortie demain soir avec des filles "en boîte" (je ne me suis jamais
réellement amusé en boîte, sauf une fois, vite fait mais bon, au moins ça me fait sortir), ces mêmes filles que je devrais plus communément appelées "amies", mais dont certaines me sortent par les yeux. Deux d'entre elles particulièrement (les trois autres je les aime bien en fait). L'une d'entre les deux est celle qui est sensée être la plus "proche" de moi, vu qu'elle m'a choisi comme amie principale dès la rentrée, alors que nous sommes complètement différentes. Sans cesse en train de se plaindre, de critiquer tout et n'importe quoi, en particulier les gens qui nous entourent "T'as vu comment elle s'habille celle là? ("Je m'habillais dans le même style il y a quelques années groniasse") ; "Regarde moi ça tout les K-soc' qu'on a dans la classe" ; "Ho pi celle là l'intello de service t'as vu comment elle se tient?" ; " Le gros boudin de devant, regarde quand elle essaye de passer, son cul traine sur la table de celle de derrière" et j'en passe. Toujours quelque chose à demander, toujours difficile, bref : elle m'exaspère. Pourtant je continue de "trainer" avec elle, même si j'essaye de rester avec les autres (celles que j'aime bien). Je ne sais pas pourquoi... Surement parce qu'elle m'aime bien, et que parfois on rigole bien quand même (parfois seulement). Mais bon, je ne pense pas que ça ira plus loin. Je ne la comprends vraiment pas, cette fille trop égoïste et jamais satisfaite.

Enfin, vivement les vacances, le retour dans mon "pays natal", pour les revoir, ceux avec qui je me sens si bien et avec qui j'ai passé ces deux dernières années dans la joie et le rire. Ils me manquent. Samedi soir, ce sera la soirée que j'attends depuis deux mois.

Mais avant, il faut que j'aille me couper les cheveux, ... et donner mon sang.


Pour finir, extrait du livre que je lis en ce moment (j'avoue que j'ai hâte de l'avoir fini :S ce n'est pas tip top pour lire le soir avant de s'endormir, quand on est toute seule) :


" Mais cette nuit là, le sommeil le fuyait. Il resta allongé sans dormir dans la grisaille ténébreuse d'une aube de Noël indécise, à écouter la respiration lente et régulière de Rachel tout en songeant à l'oiseau mort que Church (le chat) lui avait déposé sur le paillasson en guise de cadeau de Noël.
Pensez à moi, Docteur Creed. J'étais vivant, je suis mort et à présent je revis. J'ai bouclé la grande boucle, et je m'en suis retourné pour vous dire qu'on revient de l'autre rive avec le ronronnement en moins et le goût du meurtre en plus, et pour vous dire aussi qu'un homme doit soigner ce qu'il a fait germer sur le sol raboteux de son coeur. Ne l'oubliez pas, docteur Creed. Vous m'avez planté dans votre coeur, je vais y croître et y grandir auprès de votre femme, votre fille et votre petit garçon. N'oubliez pas notre secret et entretenez bien votre jardin.
"


Stephen King - Simetierre [dernières lignes que j'ai lu]

Un peu glauque, non?

Mardi 19 octobre 2010 à 21:01

http://indubitablement-moi.cowblog.fr/images/fly1.jpg
Vous avez peut-être tous abandonné, mais moi pas.


Je me suis donnée une raison de vivre, mais elle me parait irréalisable, ou inutile.
Mon moral fait des allés retour successifs, allant d'une extrémité à l'autre.
Arrivé en haut, j'y vois toujours trop d'horreur, trop de choses à changer et si peu de monde mobilisé... ca me déprime
Il faut que je m'inscrive dans une association, pour que je n'ai plus à me sentir seule à vouloir aider ces gens, à vouloir sauver le monde. Non je ne cherche pas à le sauver, mais je veux apporter mon aide, si futile soit elle, parce que je me suis accrochée à ce but, il m'a permis de m'en sortir au moment où plus rien n'allait. Pourquoi est ce que je choisis toujours des buts irréalisables?

Il faut que je me rappelle sans cesse de cette phrase de B.Werber :

"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter"

Je dois ravaler toute cette déprime, reprendre du poil de la bête, car si Werber le dit tout comme tellement d'autres personnes importantes de ce monde, alors c'est que cela doit être possible.

Ne perdons pas pied.

Mardi 19 octobre 2010 à 17:02

http://indubitablement-moi.cowblog.fr/images/lpp2.jpg

[...] La quatrième planète était celle d'un businessman. Cet homme était si occupé qu'il ne leva même pas la tête à l'arrivée du petit prince.
- Bonjour, lui dit celui-ci. Votre cigarette est éteinte.
- Trois et deux font cinq. [...] Douze et trois quinze. Bonjour. Quinze et sept vingt-deux. Vingt-deux et six vingt-huit. Pas le temps de la rallumer. Vingt-six et cinq trente et un. OUF ! Ca fait donc cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un.
- Cinq cent millions de quoi?
- Einh? Tu es toujours là? Cinq cent un millions de ... je ne sais plus ... J'ai tellement de travail ! Je suis sérieux, moi, je ne m'amuse pas à des balivernes ! Deux et cinq sept ....
- Cinq cent millions de quoi? répéta le petit prince qui jamais de sa vie n'avait renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée. [...]
- Millions de ces petites choses que l'on voit quelquefois dans le ciel.
- Des mouches ? [...]
- Mais non. Des petites choses dorées qui font rêvasser les fainéants. Mais je suis sérieux, moi ! Je n'ai pas le temps de rêvasser.
- Ah ! des étoiles?
- C'est bien ça. Des étoiles.
- Et que fais-tu de cinq cents millions d'étoiles? [...]
- Rien. Je les possède. [...]
- Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles?
- Ca me sert d'être riche.
- Et à quoi cela te sert-il d'être riche?
- A acheter d'autres étoiles, si quelqu'un en trouve. [...]
- Comment peut-on posséder les étoiles?
- A qui sont-elles ? riposta, grincheux, le businessman.
- Je ne sais pas. A personne.
- Alors elles sont à moi, car j'y ai pensé le premier. [...]
- Et qu'en fais-tu?
- Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit-il. C'est difficile. Mais je suis un homme sérieux !
- Moi, si je possède un foulard, je puis le mettre autour de mon cou et l'emporter. Moi, si je possède une fleur, je puis cueillir ma fleur et l'emporter. Mais tu ne peux pas cueillir les étoiles !
- Non, mais je puis les placer en banque.
- Qu'est ce que ça veut dire?
- Ca veut dire que j'écris sur un petit papier le nombre de mes étoiles. Et puis j'enferme à clef ce papier-là dans un tiroir.
- Et c'est tout ?
- Ca suffit ! [...]
Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes.- Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j'arrose tout les jours. [...] C'est utile à ma fleur, que je la possède. Mais tu n'es pas utile aux étoiles.


" Il y a tellement de choses plus importantes dans la vie que l'argent,
mais il faut tellement d'argent pour les acquérir.
"
 
[
Groucho Marx]


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